« J'irai où tu iras » quand Nakache match avec Dion !
Pour changer un petit peu des articles sur les découvertes musicales cette semaine j'ai décidé de vous parler d'un film. Il y a quelques années j'ai eu un gros coup de cœur pour le duo Géraldine Nakache et Leila Bekhti dans « tout ce qui brille » et « Nous York », films qui ont bercé mon adolescence. C'est donc sans hésitation que j'ai foncé au cinéma dès la sortie de « J'irai où tu iras ».
Ça faisait un moment que je l'attendais ce film pour retrouver ce duo sur nos écrans. Je me souviens d'un entretien où Géraldine évoquait le fait qu'elle allait bientôt tourner un nouveau long métrage avec Leila et que ça serait l'histoire de deux sœurs. C'est à ce moment là que l'impatience de le découvrir a commencé à naître un petit peu en moi.
Il s'agit donc bien de deux sœurs, qui ont des vies très différentes, l'une est infirmière auprès de personne souffrant d’Alzheimer, l'autre est chanteuse et a des rêves plein la tête. Leur père, lui, en a un, les voir se réconcilier, se parler à nouveau sans animosité. Il y a beaucoup de mensonges dans cette famille, chacun se cache ses malheurs pour protéger les autres. C'est d'ailleurs ce que fait le père en n'avouant pas sa maladie à ses filles, père interprété par l'exceptionnel Patrick Timsit. Il passe son temps à faire des blagues pour faire rire ses filles. Ses filles qui sont si opposées, Mina, Leila Bekhti, bien ancrée dans la réalité avec un cœur fermé à triple tour dû à son vécu et Vali, Géraldine Nakache, qui vit dans un monde de paillette, refusant de voir ce qui se passe. Enfin,on retrouve Pascale Arbillot qui représente dans ce film une forme de figure maternelle, elle aussi n'a pas eu une vie facile, avec un sentiment d’abandon de ses propres enfants.
Le tout apporte des rires mais surtout beaucoup d'émotions, j'avoue avoir laissé couler ma petite larme. Sûrement parce que certains points me parlent. Il y a une réplique qui m'a interpellée dans ce film c'est « Parfois on se croit enfermé mais en réalité c'est notre cœur qui est fermé à triple tour ».
Que vous dire à part de foncer le voir si ce n'est pas déjà fait, déjà parce que c'est un film de Géraldine Nakache et que nous sommes jamais déçus par une de ses œuvres, et puis l'interprétation de Leila est juste fabuleuse. Et bonus : ça fait toujours du bien de chanter un petit Céline Dion.