Hélène de Fougerolles pose des mots sur son parcours de vie avec sa fille !
Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un livre que j’ai lu récemment qui m’a énormément ému, c’est « Ne t’inquiète pas, maman, ça va aller » d’Hélène de Fougerolles. J’ai découvert cette actrice incroyable comme beaucoup grâce à la série Balthazar sur TF1 ou dans « Mention particulière » téléfilm qui parle d’une jeune trisomique qui voulait passer son bac. Je l’avais déjà vu avant dans d’autres films ou séries sans vraiment aller m’intéresser à sa carrière plus que ça.
Pour revenir au livre, c’est un témoignage bouleversant, émouvant d’une maman d’une jeune fille un peu différente que l’on veut à tout prix mettre dans une case sans savoir réellement ce qu’elle a. Son parcours qui semble interminable jusqu’au jour où on pose des termes sur cette différence, on parle d’autisme. Des termes que l’on ne veut pas lire, ni entendre, qui sont violents quand on le vit, quand il s’agit de son enfant et encore plus quand on est dans le déni. Une maman qui se remet en cause constamment, ce qui la ramène a sa propre enfance, sa propre existence. Il y a tellement de sujets qui y sont traité, on y parle de la dépression, de l’envie de quitter ce monde. Honnêtement, je me suis pris une claque, même sans enfant il y a des chapitres qui m’ont bouleversé tant je me suis retrouvée dans certains mots. J’ai pleuré, beaucoup.
C’est une leçon de vie, on ressort de ce bouquin avec une tout autre vision de ce qui nous entoure. Même si pour nous la différence n’était pas quelque chose d’étrange. C’est malheureusement le cas pour beaucoup et c’est dommage. C’est dommage parce que ces êtres sont tellement incroyables et c’est comme ça qu’il faut les voir. Sans en dire trop sur le livre non plus, le but c’est que vous donnez envie d’aller le lire et non de vous le raconter de A à Z, les premiers chapitres évoquent un retard de langages qui pose problème à l’école. Or même si elle ne parle pas, elle sait se faire comprendre mais pour ça faut il encore vouloir la comprendre. C’est là que ça pose problème, c’est départ de tout, de l’entrée dans la sphère médicale, où l’on a la sensation de perdre le sens de l’humain.
Je me suis peut être un peu perdue dans tout ce que je raconte, mais je suis encore sous le coup de l’émotion. J’ai eu beaucoup de mal à mettre des mots sur tout ça tant c’est touchant. J’aime la justesse des mots d’Hélène qui arrive malgré la dureté du sujet, de la difficulté que l’on ressent à en parler, à nous faire sourire et même rire. La touche d’humour qu’il faut, en toute simplicité.
Enfin je vous dirais que vaut mieux prévoir le paquet de mouchoir avant de se lancer dans la lecture, que c’est un livre que l’on ne peut que dévorer. Puis le plus important les droits d’auteurs seront reversés aux maisons de Vincent qui sont des lieux d’accueil pour les personnes autistes.